La Radio Communautaire Bèlèkan de Kati est une radio
communautaire. Elle a été créée depuis novembre 2000 sur l’initiative de
l’Association « NYETAA WALE » (Action du Progrès). L’objectif général de
Bèlèkan est de promouvoir le développement économique, social et culturel du
Bèlèdougou par la sensibilisation, l’information et l’éducation du monde rural.
Elle emploie 19 agents dont sept permanents et douze bénévoles. La
programmation, qui met un accent particulier sur l’agriculture, prend aussi en
compte les volets que sont l’éducation, la santé, l’environnement, les
droits humains, la culture, les faits de société, les divertissements.
Toutefois depuis sa création, aucune étude d’évaluation d’impact des émissions
n’a été réalisée.
Il s’agit donc par cette étude de voir les acquis et les
faiblesses de Bèlèkan après cinq ans d’exercice effectif. Prendre en compte le
contexte évolutif pour voir comment et à quel degré le contenu des émissions
cadre avec les réalités des auditeurs. Tout cela dans le cadre plus global du
cadre stratégique que la radio a élaboré en partenariat avec la fondation de
France en 2000…. Elle se justifie d’autant plus que la Radio Bèlèkan ambitionne mettre en place un système de suivi et d’évaluation interne.
Une évaluation de l’impact des émissions dans la vie
quotidienne des auditeurs, afin de permettre une meilleure prise en compte de
leurs préoccupations réelles, devient donc un impératif dans
l’établissement d’un réel partenariat que se doit une radio participative vis à
vis de ses communautés. C’est dans ce cadre que se situe la présente étude qui
va porter sur les villages de Nèguèbabougou Bossofala, Magnambougou, Dombila,
Daban, Dogoba, Noumoubougou, Bassabougou, Chodo, Moribougoucoura et Kountou
situés respectivement dans les communes de Bossofala, Dio-Gare, Dombila,
Daban, Doubabougou, Kambila, Ntjiba, Safo, Yélékébougou et Diédougou dans le
cercle de Kati.
Situés tous dans le cercle de Kati, ces villages sont
majoritairement peuplés de bambara. Les religions dominantes sont l’islam et
l’animisme. A côté des cultures de subsistance existent des cultures industrielles
telles que le coton, et l’arachide. Relié au centre ville par une voie
non bitumée donc souvent difficilement praticable, les moyens de transport n’y
sont pas tellement développés. D’où l’importance capitale que revêt la radio
pour ses habitants en quête permanente d’information et de divertissement.
Si vous êtes intéressés par le projet de cette étude d'auditoire ou des informations à ce propos, contactez: editor@mediafrica.net ou marce_traore@yahoo.fr